« Le mandat de la MINUSMA doit être plus robuste, avec des équipements adaptés au contexte de menaces et d’attaques terroristes meurtrières presqu’au quotidien contre les troupes ainsi que des moyens renforcés en logistique et en troupes ». C’est du haut de la tribune du Conseil de sécurité que le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, a défendu cette position. Il intervenait au cours du débat public du Conseil de sécurité sur « la protection des civils dans les opérations de maintien de la paix ». Une initiative de la France qui démarre ainsi sa présidence du Conseil, pour une durée d’un mois. Nombre de civils sont paradoxalement de plus en plus victimes des conflits armés. D’ailleurs, le secrétaire général s’inscrit dans la même dynamique. Ban-ki moon vient de déposer sur la table du Conseil de sécurité son rapport trimestriel en vue du renouvellement, en fin juin, du mandat de la Minusma dans notre pays. Dans son document, Ban Ki-Moon ne se contente pas de proposer des ajustements du mandat de la mission onusienne en termes de capacités opérationnelles, il se prononce aussi sur la nécessité de revoir la configuration et de repenser le déploiement des effectifs des personnels militaires et civils. Ban Ki-Moon recommande aussi le déploiement d’une force spéciale de 150 personnes à Tombouctou pour la collecte de renseignements et étendre le champ des opérations de la Minusma. Il est prévu aussi une compagnie d’élimination d’engins explosifs de 140 personnes toujours dans la Cité mystérieuse pour renforcer la capacité de protection. Et une compagnie de renseignement et de surveillance de 115 personnes sera positionnée à Kidal.
En vérité, la recrudescence des attaques meurtrières au Mali agite l’opinion dans ce pays. On doute de plus en plus de l’efficacité de la Minusma en terre malienne. En plus, l’image de l’ONU a été fortement ternie par ces exactions perpétrées par des forces des missions de la paix. C’est le cas en Centrafrique où des soldats français sont accusés de viols et autres pratiques abjectes sur des civils.
En quoi dira Mankeur Ndiaye, « une thématique à la fois importante et actuelle qui nous réunit moins d’un mois après le Sommet humanitaire mondial d’Istanbul ».
Et c’est cela qui semble expliquer que « les Forces armées sénégalaises, en particulier les contingents en préparation pour des missions de maintien de la paix, bénéficient d’une formation initiale et d’une formation continue au droit des conflits armés, pour mieux les familiariser avec le droit international humanitaire et les droits de l’homme, afin qu’elles respectent les obligations qui en découlent ».
En vérité, la recrudescence des attaques meurtrières au Mali agite l’opinion dans ce pays. On doute de plus en plus de l’efficacité de la Minusma en terre malienne. En plus, l’image de l’ONU a été fortement ternie par ces exactions perpétrées par des forces des missions de la paix. C’est le cas en Centrafrique où des soldats français sont accusés de viols et autres pratiques abjectes sur des civils.
En quoi dira Mankeur Ndiaye, « une thématique à la fois importante et actuelle qui nous réunit moins d’un mois après le Sommet humanitaire mondial d’Istanbul ».
Et c’est cela qui semble expliquer que « les Forces armées sénégalaises, en particulier les contingents en préparation pour des missions de maintien de la paix, bénéficient d’une formation initiale et d’une formation continue au droit des conflits armés, pour mieux les familiariser avec le droit international humanitaire et les droits de l’homme, afin qu’elles respectent les obligations qui en découlent ».
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